Robinson concernant l'enregistrement de Rock With You..."Rock With You' est l'un des plus gros hits de Michael, et peu de gens réalisent que sur ce titre, c'était mon groupe Rufus qui jouait, avec David Wolinsky aux claviers et Bobby Watson à la basse. Ce titre est particulièrement intéressant - la partie de batterie n'est pas complexe, mais c'est le genre d'enchainement qui fait que, dès que les gens l'entendent, ils descendent immédiatement sur la piste de danse. 'Don't Stop 'Til You Get Enough' est très avancé au niveau de la batterie car le jeu est très énergique. 'Workin' Day And Night' est également très complexe. J'ai eu l'occasion de jouer des percussions avec Michael sur le disque, et sur cette chanson, on avait l'habitude de récupérer des bouteilles de vin et de les ramener pour essayer de savoir de quelle manière elles sonnaient, quel timbre elles avaient. Et alors que Michael et moi faisions ensemble les overdubs avec les bouteilles de vin, ma bouteille a éclaté sur mon bras gauche. J'en avais des sueurs froides, et Michael s'est exclamé : 'Oh, JR !' Et il s'est mis à extirper un à un tous les éclats de verre de mon bras...
Dès l'album Thriller, Michael cherche la révolution a tout point de vue! Autant dans le style, que dans la construction de ses chansons mais aussi le jeux de celles ci, et pour la rythmique et les percussions, Michael fait appel aux "boites rythmiques", des "Drums Machines" en anglais, c'est un séquenceur a programmation de rythme. Ce que la main de l'homme est théoriquement incapable de reproduire ( avec les meilleurs batteurs au monde a l'oreille on y entends que du feu )
Michael en a déjà partiellement utilisé dans les années 70, mais ici sur Thriller il monte un ton bien plus haut en utilisant ce qui se fait de mieux à cette époque là , la DrumMachine "Linn LM-1", inventé par Roger Linn:
DrumMachine "Linn LM-1"
C'est la première DrumMachine de l'époque a utiliser des samples digitaux de Batterie, son utilisation sera par la suite récurrente par tous les grands artistes des années 80.
L'utilisation de la LinnDrum est présente par exemple dans des chansons comme Wanna Be Startin' Somethin' ou Baby Me Mine, ou on reconnait un son de percussions rapide, et aux claquements synthétiques.
Sur "Billie Jean" Michael recherche un son nouveau pour sa batterie et la basse , avec Louis Johnson encore (à la basse) et Bruce Swedien (ingé son)il tente différentes expériences afin de réussir a isoler le son de la grosse caisse de la batterie, ils mettent au point une "pochette" ( une sorte de poche ronde en tissu ) qui recouvrira la grosse caisse et lui donnera une percussion "étouffée" et basse, mettant en avant plutôt la Bass! Aucun aspect n'est négligé.
De retour avec BAD en 1987, Michael tiens encore a avoir des percussions novatrices et au top du top laissant sur le carreaux ses concurrents, utilisant le dernier modèle de DrumMachine ( le nouveau modèle de LinnDrum de la marque LIM-1 ) couplé à un synthétiseur sampler "Fairlight":
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