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Babyface : The King Of the 90’s. de Christhophe

  • Publié par Funky Thug
  • lun 01 févr. 16 - 00:35
  • Genre: rnb

Comme chanteur, producteur et compositeur, Babyface a laissé une trace incroyable dans la musique des années 90.

Ses enregistrements solo, son travail avec le groupe “The Deele” et ses productions pour d’autres ont renouvelé le genre R&B et dominé les radios. Il est La star des 90’s et pas seulement dans le R&B. Difficile de trouver un artiste aussi prolifique dans cette décennie. Le son des 90’s, c’est lui!

 

Kenneth Edmonds, son vrai nom, est né en 1959 à Indianapolis, USA. Il débute avec des groupes locaux à l’adolescence. C’est le bassiste Bootsy Collins qui lui colle son surnom de “Babyface”. Sa première expérience a lieu avec le groupe “Manchild” qui signe un contrat en 1977 pour trois albums. Mais de cette période, il reste peu de trace. Après la séparation de ce groupe, il forme avec Antonio Reid le groupe funk “The Deele”. Cette formation va marquer le public avec un funk dur, pur, avant-gardiste et original. Le succès est tel que les deux partenaires et amis décident de produire d’autres artistes avec le son de “The Deele”. Leurs premiers gros succès commerciaux se font avec la chanteusePeebles (“Girlfriend”) et les Whispers (“Rocksteady”).

 

1989 est une étape importante dans leur carrière. Ils fondent le label “LaFace” et produisent un succès mondial avec l’album “Don’t Be Cruel” de Bobby Brown. Non seulement l’album est une réussite mais les ventes singles sont énormes. Même succès avec les chanteuses Sheena Easton et Karyn White. A cette époque, ils ont un son immédiatement identifiable present sur toutes les radios et dans tous les clubs.

 

Avant cette époque, Babyface a connu peu de succès en solo. Son album “Lovers” de 1986 a plu aux afficionados de funk mais n’a pas touché un public plus large. Tout est différent en 1989 à la sortie de son album “Tender Lover” : Quatre titres de l’oeuvre sont dans le top 10 des ventes singles et l’album est double platine. Le public funk de base suit toujours et il touche le public pop grâce à des ballades dont il a le secret basées sur la guitare acoustique et les claviers. Désormais, il est bien installé en solo et comme producteur. Ses productions suivantes vont le placer à un niveau supérieur. S’enchainent les albums de Johnny Gill (sa chanson “My, My, My” est nominée pour le “grammy” de la meilleure chanson R&B), Whitney Houston et Madonna. Pas mal! Mais sa plus belle réussite arrive grâce au groupe Boyz II Men. Ces chanteurs de Philadelphie enregistrent sa chanson “End Of The Road”. La chanson détient encore aujourd’hui le record de longévité à la première place des ventes. “I’ll Make Love To You” connaît un succès presque aussi important.

 


 

En 1992, il est nominé pour un grammy grâce à son travail sur la B.O. du film “Bodyguard”. Le film est loin d’être un chef d’oeuvre mais la B.O. est sur son label. Le hit planétaire de Whitney Houston, c’est lui! Il enchaîne ensuite avec Celine Dion (tout le monde a le droit à l’erreur), Mariah Carey, Gladys Knight, Aretha Franklin, En Vogueet Mary J.Blige. Comme si cela ne suffisait pas, le label LaFace s’avère un terrible vivier de nouveaux talents. C’est sur “LaFace” et souvent grâce à sa touche que Toni Braxton,TLCOutkast et Usher démarrent leurs carrières.

 


 

 

Pas étonnant que sa carrière solo ait été mise entre parenthèse. Entre ce travail de producteur et celui-ci de dirigeant de label, il ne sort rien entre 1989 et 1993. “For The Cool In You” voit le jour cette année là et obtient un succès bien supérieur aux albums précédents. Cinq chansons classées dans le top 5 des ventes et un “grammy” pour “meilleur chanteur R&B de l’année”. Deux ans plus tard, il surprend avec une nouvelle B.O. : Celle de “Waiting To Exhale, une nouvelle fois grâce à Whitney Houston et au titre “Exhale (shoop, shoop). Du pur Babyface avec une mélodie simple mais efficace, des claviers en nappe parfaitement réglés et une “texture” de production qui lui est propre. Succès planétaire. 1995 est aussi l’année où il rencontre trois “grammy” comme “producteur de l’année”

 

 

1995 et 1996 sont des années de transition dans sa carrière. Certes! Son album solo de 1996 intitulé “The Day” rencontre un succès à grande échelle, le plus gros de sa carrière en solo mais il se concentre trop sur les ballades et il commence à perdre son public de base, celui qui a fait son succès, le public R&B. Il se dirige vers la production d’artistes pop comme Eric Clapton (il remporte d’ailleurs un “grammy” comme producteur de l’année pour cet album) et commence à former des auteurs / compositeurs comme Marc Nelson pour assurer sa relève.

1996 est aussi l’année où il se concentre davantage sur le cinéma. Avec sa femme Tracey Edmonds, il forme sa société de production pour le cinéma. En 1997, il débute avec le film “Soul Food” dont il assure évidemment la B.O. Puis il prend en charge les textes du film d’animation “Le Prince D’Egypte”. Sur le label “LaFace”, Tony Richenregistre un superbe album mais celui de Jon B. n’est pas à la hauteur des productions du passé. On peut donc dater à 1997 la fin de sa carrière solo et de producteur. Les albums de la décennie 2000 passeront presque inaperçus et il ralentit fortement le rythme de ses productions.

Entre 1988 et 1997, Kenneth “Babyface” Edmonds a fortement marqué de son empreinte le monde de la musique. Il laisse des hits planétaires inoubliables et peu d’echecs. Il est le seul artiste de cette période à avoir eu du succès comme producteur, en solo et comme dirigeant de label : Chapeau bas!

TOP de Babyface

https://www.youtube.com/watch?v=lECDTb2G1hY

https://www.youtube.com/watch?v=wrTuV4Szxzo

https://www.youtube.com/watch?v=zDKO6XYXioc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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