All About U
avec Snoop Doggy Dogg, Nate Dogg, Fatal et Yaki Kadafi
Production de Johnny J et 2Pac
Nate Dogg : Snoop et moi, on était en train de parler des filles qu'on avait vu avant. L'idée de la chanson vient du tournage d'un clip. On était sur le tournage d'un clip et on a trouvé marrant le fait que quand c'était pas Snoop qui connaissait une fille, c'était soit 2Pac, soit moi qui la connaissait. C'était comme si où que l'on aille, on voyait les mêmes filles. Et c'est ce dont parle la chanson. C'était toujours la même chose : de l'alcool, de la weed et on était défoncé. 2Pac était du genre à balancer ses couplets en une seule prise. Il faisait ça souvent. On s'amusait tellement que la chanson est arrivée comme ça.
Johnny J : C'est un des morceaux les plus hilarants que j'ai jamais fait avec 2Pac. J'ai utilisé un sample d'un morceau old school de Cameo [1986 single, "Candy"]. Nate Dogg, Snoop, tout le monde faisait son truc au micro. La dernière que je sais au sujet de cette chanson c'est (en chantant le refrain de la chanson): "Every other city we go. Every other video..." J'ai dit à Nate : "Tu déconnes ?". Il m'a répondu : "Non, je suis putain de sérieux. On parle des meufs qui tournent dans les clips."
Dru Down : 2Pac, Big Syke, Lady Of Rage, quelques Outlawz et moi étions en studio. Il y avait toujours des meufs avec nous en studio. Le seul truc de fou qui allait se passer, c'est que les Outlawz Fatal et Yaki Kadafi allaient poser sur le morceau. C'était comme un interlude à la fin. J'ai fait le début du morceau : Ils devaient faire un truc à la fin. Puis ces enfoiré ont posé et ont foiré leur partie. Ils arrivaient pas à s'en sortir avec leur partie. Ils étaient trop défoncés et trop bourrés. Ils étaient en train de tout foirer. Ils étaient dans la cabine d'enregistrement, et ils faisaient n'importe quoi, et 2Pac leur a dit : "Vous allez me foutre le camp de là dedans. Je veux pas ces conneries sur le morceau." Ils faisaient juste les cons. Ils prenaient trop de temps et tout le monde perdait du temps. Ils ont éclaté de rire et sont sortis de la cabine d'enregistrement...
No More Pain
Production de DeVante Swing
Dave Aron : J'étais en studio à 8 heures, 10 heures au plus tard. De 23h à 3h du matin, DeVante a bossé tout seul. Il voulait s'assurer que tout était bon avant qu'on mixe tout. Le morceau s'est fait petit à petit. Les parties jouées au piano ne sonnaient pas bien et il était très calme cette nuit. Très concentré. C'était très intéressant de le voir travailler. Il a finit vers les 5-6h du matin et a dit : "Je veux mixer ça maintenant." On a mixé ça la même nuit. Ce fut une longue nuit.
I Ain't Mad At Cha
avec Danny Boy
Production de Dat Nigga Daz
Kurupt : On a su que quand le beat était terminé, le morceau était fin prêt. Ouais, 2Pac a entendu le beat et il a sursauté. Et il a juste dit : "Mec, c'est ça, c'est dans la boite." On s'est assis et on bu et quand Daz s'est remis sur le morceau, 2Pac était déjà prêt, il voulait pas s'amuser. C'était soit le boulot, soit les distractions et là c'était boulot : "Finissons-en, finissons-en !" Je veux dire, il s'énervait sur les ingénieurs du son si les choses se faisaient trop lentement. C'était son truc, il voulait que ce soit rapide. Il s'acharnait sur eux du genre : "Allez les gars, bougez-vous ! C'est pas si difficile que ça !. Tout ce que t'as à faire, c'est appuyer sur 'record'. Appuie sur ce putain de bouton 'record', maintenant !"
Tradin' War Stories
avec Outlawz, CPO et Storm
Production de Mike Morsley et Rick Rock
Rick Rock : Je sais pas d'où j'ai sorti le sample. Dionne Warwick ou un truc comme ça. Quand j'ai fait ce morceau avec 2Pac, je lui ai dit que c'était 'It's A Man's World', mais je savais pas de qui c'était. Je sais que j'ai pas chopé ça sur un titre de James. C'était de quelqu'un d'autre mais ça sonne comme 'A Man's World.' Je pouvais pas m'en souvenir parce que j'avais l'habitude de faire des beats sans garder les titres des morceaux que je samplais. J'enregistrais juste tout mon son sur un disque. Et quand je voyageais de l'Alabama vers la Californie, je transportais un sac à dos rempli de disques.
Napoleon : Cette chanson était importante sur le plan personnel pour moi. Parce que quand j'avais trois ans, j'ai été témoin du meurtre de mes propres parents qui ont été assassiné juste devant moi. J'ai été touché dans un pied. Donc cette chanson me touchais beaucoup. J'y disais : "Brothers wanna talk about war stories, I seen my first war story at the age of three." 2Pac savait déjà ce qui était arrivé à mes parents, donc il était excité à l'idée que je poserais dessus. Il savait que c'était vrai. Quand 2Pac est venu me voir et m'a sorti du quartier, il a vu que j'y avais appris à m'en sortir dés mon plus jeune âge. Je pense que c'est l'une des raisons pour lesquelles il m'a pris sous son aile. Je veux pas dire qu'il se soit senti désolé ou que je lui ai fait pitié mais 2Pac avait un bon coeur. Il a vu qu'un frère avait perdu ses parents et il a dû se dire : "Il faut absolument que je l'aide."
Only God Can Judge Me
avec Rappin' 4Tay
Production de Doug Rasheed et Harold Scrap Freddie
Dave Aron : Je pensais que c'était un titre introspectif, le genre de titre où tu fais une réflexion sur toi même. Les beats de Doug Rasheed n'étaient pas si élaborés en général. En général, ils consistaient en un bon rythme qui tape avec quelques boucles et percussions. Je me suis chargé d'enregistrer la partie de Rappin' 4Tay. C'est un gars marrant. Il avait sa petite réputation de souteneur. C'est exactement le type de gars que tu peux rencontrer à Oakland.
Ratha Be Ya Nigga
avec Richie Rich
Production de Doug Rasheed
Richie Rich : 2Pac m'a appelé et m'a dit de ramener quelques gars de la Bay Area pour les faire poser sur l'album. En fait, autant de gars que je pouvais faire venir. Donc, tout le monde a finit dans ce gros studio. 2Pac est venu me voir en me disant : "Je veux que nous faisions une chanson qui parle de bitches. Du genre quand tu veux être là pour elles, mais pas là en même temps. Tu vois ce que je veux dire." Il a fini son couplet en six minutes. Il est venu se pencher par dessus mon épaule, et j'étais toujours en train d'écrire mon couplet. Il a balancé le couplet qu'il venait d'écrire et est allé rédiger le second. Quand j'ai balancé mon couplet, il a dit : "C'est pour ça que je fais ça avec toit. Tu sais exactement de quoi je parle."
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